Pendant la saison de croissance, les plantes de canne à sucre peuvent être infectées par le mildiou. Cette maladie peut être dévastatrice pour la plante, mais il est important de reconnaître les signes et les symptômes afin de pouvoir la contrôler. Lisez ce qui suit pour en savoir plus sur la maladie et sa gestion.
Symptômes du mildiou de la canne à sucre
Les symptômes du mildiou sur la canne à sucre varient en fonction du type d’agent pathogène et de la plante hôte. Les plantes infectées peuvent présenter des taches jaunes à blanches sur la surface supérieure des feuilles, des taches brunes au milieu de la feuille, une croissance cotonneuse blanche sur la face inférieure de la feuille et une décoloration de la surface supérieure entre les nervures. Certaines espèces de mildiou peuvent également produire une formation anormale des épis et une malformation des glands.
La maladie peut également entraîner une réduction de la biomasse totale de la plante. Les symptômes peuvent apparaître pendant la saison de croissance, en particulier par temps humide.
L’infection peut se produire à tous les stades de croissance. Après le stade quatre feuilles, les plantes peuvent développer des symptômes foliaires tels que des taches jaunes ou blanches, des racines en forme de massue et des feuilles rabougries. Si la maladie est grave, la plante peut mourir avant l’émergence.
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Incidence de la maladie
Parmi les principales maladies de la canne aux Philippines, le mildiou est le plus répandu. Le champignon, Peronosclerospora philippinensis, provoque une décoloration à la base des jeunes feuilles, qui se traduit par une couleur rouge brique. Il provoque également un amincissement des cannes. La maladie est présente sur 60 variétés de canne à sucre. On pense que le champignon est originaire d’Inde. Il se répand dans d’autres pays producteurs de canne à sucre en Amérique centrale et du Sud.
La maladie affecte principalement les variétés de canne à sucre qui y sont sensibles. Elle endommage également les cultures de maïs. On pense que la maladie se propage entre les programmes de sélection mondiaux. Elle peut également être introduite dans de nouveaux champs par inoculation.
La maladie est connue pour provoquer une perte de rendement substantielle chez les variétés sensibles. L’agent pathogène s’est propagé en Amérique centrale et du Sud, au Brésil et dans d’autres pays producteurs de canne. Heureusement, la maladie n’a pas causé de pertes importantes dans ces pays.
Résistance de la maladie sur la canne à sucre
Durant les années 1960 et au début des années 1970, 70 % des champs de canne à sucre à Taïwan étaient infectés par le mildiou. Le mildiou est causé par Peronosclerospora philippinensis (Weston) C. G. Shaw. C’est un oomycète parasite obligatoire qui infecte les plantes hôtes aux stades de croissance des semis et des jeunes plants.
La canne à sucre possède un certain nombre de marqueurs de résistance qui sont importants dans la gestion du mildiou. Ces traits de résistance sont en grande partie des traits génétiques, mais sont aussi en partie des facteurs environnementaux. Ces traits comprennent le degré de teneur en chlorophylle, le nombre de feuilles et la présence de gènes de résistance au mildiou. Ces traits peuvent être utilisés pour modéliser les traits de résistance de la population de canne à sucre.
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Diverses études ont été menées pour déterminer la sensibilité de la canne à sucre au mildiou. Cependant, ces études se sont principalement concentrées sur la perte de rendement pendant la récolte de la canne. En outre, la relation entre l’incidence de la maladie et la partition de la biomasse des plants de canne à sucre âgés de trois mois n’a pas été étudiée.
La présente étude menée aux Philippines a examiné la sensibilité de 60 génotypes de canne à sucre et de 49 hybrides. Elle a montré que certains hybrides présentaient une résistance élevée, tandis que d’autres présentaient une incidence plus faible de la maladie. De plus, l’incidence de la maladie n’était pas significativement corrélée avec la biomasse des feuilles ou des tiges.
Un criblage phénotypique a été effectué pour déterminer les coefficients de biomasse, la teneur en chlorophylle et l’incidence de la maladie de 60 génotypes de canne à sucre. Les résultats ont montré que les génotypes à haute teneur en chlorophylle étaient résistants au mildiou.
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Différences génétiques dans les génotypes
Identifier le ou les gènes responsables de la résistance au mildiou est la première étape du développement de cultivars durablement résistants. Cependant, la recherche des meilleurs gènes n’a été que récemment ressuscitée en tant que priorité de sélection.
La meilleure façon de procéder est d’effectuer une recherche documentaire exhaustive en utilisant plusieurs bases de données. Par exemple, vous pourriez vouloir rechercher un gène associé à la meilleure tolérance à la sécheresse dans un cultivar donné. Ou vous pourriez vouloir rechercher un gène associé au meilleur taux d’expansion foliaire relatif.
L’étude la plus complète à ce jour a permis de cribler 350 accessions de la banque de gènes pour la tolérance à la sécheresse dans une variété de cultivars. Les résultats ont montré qu’en moyenne, chaque cultivar est tolérant à un petit déficit hydrique.